Alors qu'il ne s'appliquait jusque là qu'aux ventes de biens immobiliers dont l'installation électrique intérieure date de plus de quinze ans, le diagnostic électricité concerne désormais également les locations immobilières, toujours pour les logements pourvus d'une installation datant de plus de quinze ans.
Ce diagnostic, inclus au dossier de diagnostic technique (DDT) a ainsi pour but de déceler d'éventuelles anomalies dans l'installation, et ainsi d'éviter des sinistres potentiellement dramatiques comme il en survient encore trop fréquemment chaque année.
Dans cette optique, un diagnostiqueur certifié se charge de contrôler l'installation en termes de sécurité, vérifiant à ce titre 90 points.
Ses observations sont ensuite retranscrites dans un rapport destiné à l'acheteur ou au locataire, selon la nature du projet, au moment de la transaction.
A noter toutefois que le propriétaire vendeur ou bailleur n'est pas tenu légalement d'entreprendre de travaux une fois en possession du rapport, même s'il apparaît évident qu'une installation électrique saine et fiable constitue un atout incontestable pour concrétiser une transaction immobilière.